Au delà de la Nullarbor

Avant le grand départ de Fremantle, nous profitons des quelques douceurs de la brasserie locale Little Creatures. Au menu de la semaine suivante, la très longue route vers Adelaide 3000 km plus à l’Est.

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Après avoir salué une dernière fois nos collègues des abeilles, nous quittons la région avec un petit pincement. Nous sommes presque à trois dans la voiture car nous accueillons un petit plant de fraise abandonné dans une poubelle.

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Après une première nuit nous traversons les Stirling Range, un massif qui culmine à 1073 mètres (haut pour l’Australie) au Bluff Knoll.

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La randonnée jusqu’au sommet est fort sympathique et nous admirons la vue sur l’immense zone cultivée qui encercle les montagnes et court jusqu’à l’océan.

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Après un passage rapide à Albany (que nous connaissons déjà), nous roulons une journée sous la pluie. Au petit matin suivant, nous traversons le parc Fitzgerald par une jolie piste.

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Nous sommes les premiers à déranger les animaux innombrables et à profiter d’un bush superbe, coloré par les floraisons du printemps.

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A l’intérieur des terres succède la côte continuellement splendide.

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Nous grimpons au sommet d’un pic voisin pour y voir plus clair.

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Au passage nous croisons la route de quelques goannas (varans) qui rappelleront des souvenirs à ceux qui ont vu Bernard et Bianca au pays des kangourous.

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Une fois redescendus nous nous rapprochons d’Esperance et passons la nuit chez un fermier très accueillant.

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Celui-ci nous prévient que notre seau de miel fraichement récolté ne passera pas la frontière de l’état voisin. Nous en troquons donc la plus grosse partie contre ses excellentes saucisses maison et des oeufs fermiers.

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Une fois à Esperance nous prenons la boucle qui longe la côte. Avec leur eau d’un bleu turquoise qui contraste avec la végétation et les rochers,  les plages sont toutes tellement parfaites que l’on s’en lasserait presque.

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Après un petit tour près d’un lac de l’intérieur de la ville, nous ne nous attardons pas et roulons jusqu’à l’entrée de la Nullarbor, l’immense plaine quasi-déserte qui sépare l’Australie occidentale des états de l’Est.

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Après une nuit entourés par les derniers grands arbres, nous entamons le gros morceau de route et ses fameuses lignes droites.

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Nous nous délectons de notre ennui tout en restant vigilant pour éviter toute rencontre indésirable avec un animal local.

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Après un jour complet au volant nous passons d’Australie occidentale à méridionale, sans grand changement à part la météo qui se dégrade lentement.

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Une seconde journée de route à travers la plaine lui succède, seulement ponctuée par quelques points de vues sur la côte abrupte de la Grande Baie australienne.

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Arrivés à Ceduna nous passons enfin le poste de quarantaine de la frontière et sommes contraint d’abandonner notre petit plant de fraise. Contrairement aux fruits et légumes frais qui ne seraient pas passés non plus, nous n’avions pas pu le manger.

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Le lendemain nous faisons un détour par une longue piste pour rejoindre Point Labatt sur la côte Ouest de la Péninsule d’Eyre. Un point de vue sur la plage en contrebas permet d’observer une colonie permanente d’otaries.

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Malgré leur nombre elles ne sont pas évidentes à repérer au départ car complètement affalées, mais avec un peu de patience elles se donnent en spectacle avec entrain.

Arriverez-vous à toutes les compter ?

Arriverez-vous à toutes les compter ?

Nous pénétrons alors dans le cœur de l’état, le plus sec d’Australie, et roulons jusqu’aux Flinders Range à travers un décor de western.

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Les différentes barres montagneuses sont superbes et l’on comprend l’intérêt des aborigènes pour la région.

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Nous rejoignons le centre du parc et nous promenons dans la combe dessinée par une rivière, à travers une forêt superbe.

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La balade se termine dans le Wilpena Pound, une gigantesque cuvette naturelle dont les bords servaient de barrière naturelle au bétail.

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Nous passons la nuit dans cette belle ambiance et marchons dès le réveil jusqu’à des peintures rupestres aborigènes.

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En sortant du parc le paysage s’offre à nous une dernière fois avant que nous filions vers le Sud.

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Au fur et à mesure de la route le décors change pour laisser place à des collines verdoyantes.

Dans une ambiance Windows XP

Dans une ambiance Windows XP

Nous sommes près du but lorsque nous arrivons dans certaines des vallées viticoles les plus réputées du pays.

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Mais d’abord, nous avons un rendez-vous de 10 jours avec nous-même pour découvrir la méditation Vipassana.

Il y a 11 commentaires pour cet article
  1. carine at 16 h 17 min

    J’en ai compté 11 des otaries !
    Questions : vous croisez des gens parfois ?
    Vos photos sont tellement vides de toute preuve de civilisation qu’on vous croirait sur une autre planete.
    Continuez à profiter et à nous faire voyager

    Bises à tous les 2
    Carine

    • CamilleIvan at 9 h 30 min

      On est souvent hors-saison, et comme on se lève assez tôt on évite les afflux les plus massifs. Mais rassure toi, on en croise souvent et les rencontres sont régulières, on ne les prend juste pas en photo ! On y pensera pour toi.

  2. Véro at 8 h 15 min

    Magnifique !
    Adieu petit plant de fraisier.
    C’est étrange qu’au sein d’un même pays il y ait « barrage » pour les fruits, légumes etc… On vous a dit pourquoi ?

    Bises

    (PS : Suis arrivée à 13 otaries)

    • CamilleIvan at 9 h 26 min

      En fait il faut considérer l’Australie comme un continent plus que comme un pays. L’Ouest a toujours été assez isolé des états de l’Est, et ne partage donc pas les mêmes faune, flore et les parasites qui vont avec. C’est pour eux une manière de se protéger.

  3. florent at 10 h 30 min

    NULLARBOR ??? ils sont sérieux avec ce nom ? gé-nial !
    Bon c’est vrai qu’on peut pas trop la ramener avec les sémillantes communes de Bibiche dans le 57 et Corps-Nuds dans le 35 mais tant que ces foutus mangeurs d’alligator ne tombent pas sur les licencieuses villes de Sexfontaines dans le 52 et Viols-le-Fort dans le 35… on est tranquille et on pourra glousser sur Nullarbor.

    • Ivan at 4 h 26 min

      Ça vient simplement du latin pour « sans-arbre », mais je suis heureux que ça t’émotionne !

      • florent at 11 h 10 min

        En fait c’est surtout parce que j’avais envie de parler de viols-le-fort et de sexfontaines…

  4. Marie at 12 h 11 min

    C’est juste MA-GNI-FI-QUE !!! Combien de jours au total pour rallier Adélaïde ?
    De quoi protégez-vous vos visages ? Mouches ?, Midges ?, Abeilles ?, autre insecte volant non identifié ?
    J’ai hâte de connaitre vos impressions après votre retraite mutique !
    A +

    • CamilleIvan at 4 h 28 min

      Une semaine environ pour faire le trajet. Et sinon c’est pour les petites mouches harcelantes, on pensait qu’il n’y en avait que dans certains coins de l’Ouest mais en réalité elles sont partout et excessivement désagréables ! Bizarrement ce n’est indiqué dans aucun guide que j’ai eu entre les mains.

  5. Catherine et Emmanuel at 21 h 59 min

    Super photos, super commentaires, merci pour la carte.
    Bises à vous trois

  6. Michèle Gazet at 22 h 07 min

    Coucou, ça faisait longtemps que je n’étais pas venue sur votre site, trop beau vous me faites rêver, merci, par contre il y a des bestioles que je n’aime pas trop, vous êtes de vrais aventuriers Continuez bien, et merci pour votre super carte, bisous à vous 2.