Un nouvel an à Phnom Penh

Une fois le trajet en bus depuis Hô-Chi-Minh-Ville achevé, nous sautons aussitôt dans un tuk-tuk pour rejoindre le centre de Phnom Penh et l’hôtel où nos amis cyclistes nous ont donné rendez-vous.

Une fois installés, nous profitons d’un bon dîner tous ensemble dans un restaurant khmer pour fêter la fin d’une année plus ou moins passée à pédaler.

Nous retraversons ensuite le centre en tuk-tuk en passant notamment devant le monument de l’Indépendance. Ivan qui n’a plus de voix à la suite d’une petite angine part se reposer pendant que le reste de la troupe festoie dans un bar de la ville.

Le lendemain, nous découvrons les alentours à pied en allant petit-déjeuner tardivement.

Nous passons devant les grands palais et musées de la ville. L’extérieur nous suffit et nous nous passons des visites.

Nous évitons également le musée du génocide, les diverses discussions avec des amis l’ayant parcouru ayant suffit à nous faire comprendre qu’aucune région du monde n’a le monopole de l’atrocité.

De nombreux marchés animés parsèment la ville et nous errons agréablement dans les rues.

Il y a une large esplanade sur le bord du Mékong dont nous profitons pour flâner, avant de rejoindre un petit temple situé en plein centre.

Nos pas nous ramènent vers un cinéma en extérieur, sous les couleurs d’un coucher du soleil spectaculaire.

Les jours suivants sont placés sous le signe du repos pendant qu’Ivan récupère ses cordes vocales. Nous déjeunons néanmoins dans un restaurant typique avec Adam, un cyclotouriste australien croisé au Laos et qui connait très bien le Cambodge pour y avoir vécu 2 ans.

Un matin, il est temps de poursuivre notre route vers Siem Reap, porte d’entrée des temples d’Angkor. Nous attendons notre bus pendant que les moines font leur quête matinale.

Le trajet prend pratiquement le double du temps prévu, nous avons donc tout le loisir d’observer la campagne cambodgienne.